Salut les p’tits trèfles,
On se retrouve aujourd’hui pour travailler :
- notre empathie
- les temps du passé
- être en train de + infinitif
- les prépositions de localisation
- la production écrite/orale
- les verbes de modalité / le conditionnel
Pour cela (et ce n’est pas du sadisme!) je vous propose de travailler à partir d’un corpus de photos d’enfants en pleurs.
Première étape : attribuer une photo par élève (cf: diaporama ci-dessous) et demandez-leur de décrire ce qu’ils observent (c’est le moment de faire utiliser les prépositions, le gérondif, les objets, les couleurs, les vêtements…) puis de créer une légende pour accompagner lesdites photos. La légende pourra être descriptive, informative, interprétative, à vous de définir les règles du jeu.
Deuxième étape : échanger les photos entre les élèves et demandez-leur d’imaginer puis de raconter (par écrit ou par oral, encore une fois c’est à vous de définir les modalités de travail en fonction de vos objectifs) ce qui est arrivé à l’enfant pour qu’il se retrouve dans cette situation.
Troisième étape : en guise de prolongation, pourquoi ne pas chercher ensemble des solutions pour calmer les pleurs de ces enfants malheureux ? (En fonction du niveau on pourrait travailler les verbes de modalité ou le conditionnel).
Lexique en lien avec le thème (niveau basique à expert) :
- pleurer (comme une madeleine), pleurnicher, chialer, sangloter, brailler, chougner, fondre en larmes, pigner
- les larmes, les sanglots, une crise de larmes, un mouchoir
- faire un caprice, crier, hurler (au désespoir), avoir le cafard
- un chagrin, la tristesse, la peine, le désespoir, la colère
Enfin, si vous cherchez à introduire un peu de culturel dans votre séance, vous pouvez proposer à vos apprenants de travailler sur de célèbres poèmes de Verlaine :
Chanson d’automne
Des violons
De l’automne
Blessent mon coeur
D’une langueur
Monotone.Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l’heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleureEt je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
Verlaine
Poèmes saturniens
Il pleure dans mon cœur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon cœur ?
Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un cœur qui s’ennuie,
Ô le chant de la pluie !
Il pleure sans raison
Dans ce cœur qui s’écœure.
Quoi ! nulle trahison ?…
Ce deuil est sans raison.
C’est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon cœur a tant de peine !
Paul Verlaine
Romances sans paroles (1874)
Et terminer par leur montrer cette adorable interprétation :
Passez un bon moment !
Camille